Dimanche de la Divine Miséricorde

18 avril 2020

Jésus, j’ai confiance en Toi ! Ayez pitié de nous et du monde !

Depuis l’an 2000, l’Église fête maintenant la Divine Miséricorde le dimanche qui suit Pâques. Cette fête a été explicitement demandée par Jésus à sainte Faustine Kowalska (une religieuse polonaise), ainsi que sa neuvaine préparatoire. Quel cadeau du Ciel ! C’est le deuxième dimanche de Pâques, huit jours après Pâques. Ce dimanche s’appelait le dimanche « in albis » (à cause des vêtements blancs que ceux qui avaient été baptisés pendant la nuit pascale déposaient ce jour-là) ou encore le dimanche de Quasimodo (premier mot de l’introït). 

Qu’est-ce que la miséricorde ? 

La miséricorde (du latin miseria : misère et cor, cordis : le cœur) est le fait d’être sensible aux malheurs d’autrui. Elle est le fruit de l’amour. La miséricorde divine désigne l’attention de Dieu aux misères des hommes et l’amour qu’Il leur porte avec son cœur de Père. A l’amour et à la pitié s’ajoute le pardon. Dieu aime les hommes, il les aide et leur pardonne ; sa miséricorde ne connaît aucune limite si ce n’est l’endurcissement du cœur de ceux qui refusent son pardon. Le Christ demande aux hommes d’être miséricordieux avec leurs frères « comme leur Père est miséricordieux » (Lc 6, 36). 

Jésus demande une fête de la Miséricorde 

Cette demande a été clairement formulée à une religieuse polonaise, sainte Faustine Kowalska (1905 – 1938). Le message de sœur Faustine a été noté dans le Petit Journal quelle a rédigé à la demande de Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu’elle a décrit l’union intime de son âme avec Dieu. 

En 1931 :
« Je désire qu’il y ait une Fête de la Miséricorde…le premier dimanche après Pâques (…) doit être la Fête de la Miséricorde »
« Les flammes de la Miséricorde me brûlent. Je veux les répandre sur les âmes » (Petit Journal – & 49) 

En 1936 :
« La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles. Je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques » (Petit Journal – & 698) 

Dimanche 30 avril 2000 : institution de la Fête de la Miséricorde 

C’est le jour où sœur Faustine a été canonisée par Jean-Paul II. En même temps, le pape décide que, dorénavant, dans toute l’Église, ce dimanche prendra le nom de « Dimanche de la Miséricorde divine ». La place de cette fête dans l’année liturgique a été choisie par Jésus Lui-même. Cela montre le rapport étroit qui existe entre le mystère pascal de notre Rédemption et cette fête. Les textes de la liturgie de ce dimanche évoquent plusieurs fois la Miséricorde.

La Fête de la Miséricorde est d’abord un jour où l’on honore spécialement Dieu dans ce mystère.

Mais c’est aussi un jour de grâce pour tous, et surtout pour les pécheurs. Jésus a attaché à cette Fête de grandes promesses : “Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les écluses de ma Miséricorde sont ouvertes. Je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma Miséricorde. Toute âme qui s’approchera de la confession et de la sainte Communion recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition. En ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoule la grâce. Qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate (…) Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde  ». (Petit Journal – & 698)

(NB : La confession et la communion peuvent être faites après le confinement ; mais il faut prendre une ferme et sérieuse intention de les faire dès que sera possible) 

Neuvaine à la Miséricorde divine 

C’est une neuvaine que Jésus m’ordonna d’écrire et de réciter avant la Fête de la Miséricorde. On la commence le Vendredi Saint.
« Je désire que durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu’elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort. (…) Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de Ma Miséricorde. » (Petit Journal – & 1209). On peut bien sûr dire cette belle neuvaine à tout moment de l’année !