« …. la Présentation générale du missel Romain (PGMR) dit clairement que « pendant le Carême, la décoration de fleurs à l’autel est interdite, à l’exception du quatrième dimanche (Lætare), des solennités et des fêtes. »
Si nous voulons être fidèles à la liturgie qui est première pour nous, il faut y arriver et revenir au dépouillement souhaité ; le manque de fleurs, ne serait-il pas alors semblable au jeûne que nous demande l’Eglise ? Nous sommes sensibles aux vides dans un bouquet pour laisser une place à notre soif. De même ce vide de fleurs peut-il nous conduire à accueillir dans le secret l’essentiel : « nous laisser réconcilier avec Dieu », « Fermer la porte et prier le Père qui est présent dans le secret », sans être distrait par autre chose, pas même par les fleurs !
Dans ce désert qui nous entoure, le regard qui nous pénètre est celui de l’Amour même. Laissons-le faire son œuvre en nous ! Laissons jaillir la source ! La joie est au rendez-vous, et une paix profonde. Alors Pâques pourra fleurir en abondance !